« Voici mon fils bien-aimé en qui j’ai mis tout mon amour, écoutez-le ! »
Ce temps de carême avance. Quelles attitudes retenir pour continuer notre marche vers Pâques à la suite du Christ ?
Le temps du Carême plus qu’une observance d’une discipline par la force du poignet. Nous sommes invités à écouter Jésus.
L’évangile de la Transfiguration avec l’expérience des disciples du Christ nous invite à un déplacement.
Monter sur la montagne avec Jésus dans la gratuité la confiance petit à petit ouvrir son cœur à la joie d’une lumière et d’une prière consolante voir Jésus transfiguré plein de lumière et de vie.
Sommes-nous disponibles pour vivre cette expérience ?
Il y a nos résistances intérieures, nos peurs…
Il y a ce monde avec toutes ces souffrances qui nous bloquent ou qui nous désespèrent. Il y a aussi nos lassitudes et le poids de la vie et de nos fatigues.
Les disciples de Jésus font l’expérience à la fois d’être effrayé et heureux de voir Jésus Élie et Moïse sur la montagne de la Transfiguration. Le risque c’est de dresser trois tentes et de rester sur place.
La nuée la voix du Père touche leur cœur sur l’essentiel écouter Jésus qui va aller jusqu’à la folie de l’amour sur la croix.
« Voici mon fils bien-aimé en qui j’ai mis tout mon amour, écoutez-le ! »
Dans ce temps de Carême se recentrer sur les paroles du Christ, écouter sa parole dans la gratuité et la confiance pour être comme les disciples transfigurés par Jésus dans sa lumière de fils de Dieu fort de sa Parole.
IIs doivent descendre de la montagne sur le chemin incompréhensible de Pâques et de la mort et de la souffrance du Christ. Ils seront perdus, désemparés, à côté de la plaque du projet du Christ face à sa mort sur la croix.
Mais grâce à cette expérience du transfiguré. Ils pourront, par l’écoute dans leur cœur, dans leur mémoire de la parole du Christ accueillir le jour de Pâques, la joie du Ressuscité force de notre Espérance.
Nous sommes invités à accueillir les Paroles de Jésus pour continuer notre route. Bon carême, bonne marche et bonne écoute à tous en communion les uns avec les autres.
Fraternellement,
Père Philippe Landais
